Nous sommes début 1980, l "affaire" MARKETUBE" est diffusée partout en France (et à l'étranger). Jean Marie CAVADA,alors Directeur de l Information sur une chaîne publique de la Télévision Française, diffuse dans son émission "Le Nouveau Vendredi" du 29 Février 1980, un reporta ge consacré aux "Coopératives ouvrières"dans lequel figure pour exemple l'entreprise MARKETUBE de Marquette. Ce reportage s'attache presque exclusivement à démonter le principe de conversion de sociétés dites "normales" en S.C.O.P.Mais le côté administratif du reportage(à l'exclusion de tout exemple de montage financier émanant de principes sociaux)ne plait pas à la Municipalité Marquettoise qui le fait savoir par un courrier de son Maire : M. Marescaux écrit à M. J.M. Cavada en date du 7 Mars 1980: "...j ai été surpris et profondément déçu que le rôle de la commune de Marquette te de son Conseil Municipal lors de la relance de l'emploi dans l'ex usine ISOTUBE dénommée mainte nant MARKETUBE,ait été passé sous silence à l'occasion de votre émission "Le Nouveau Vendredi"du 29 Février dernier. Afin de compléter, si besoin est, votre information dans cette affaire, je vous transmets sous ce pli,photocopies des délibérations du Conseil Municipal prises à l'époque à cet effet et je vous serais obligé de bien vouloir procéder à une mise au point rectificative à ce sujet..."
Le 12 Mai suivant, la municipalié n'ayant reçu aucune réponse,M. Marescaux envoie de nouveau, en lettre recomman dée, un courrier dans lequel il s'indigne de la conception assez particulière de la courtoisie,de al pluralité de l'information et du "droit de réponse" accordé sur FR3... Enfin, le 24 Juin 1980, M. J.M. Cavada répond à M. Marescaux: " J ai lu attentivement vos différents courriers et je ne prends pas pour négligeables les observations qui y sont formulées. Je vous indique cependant qu en totale responsabilité de notre reportage,nous nous étions fixé, comme but essentiel, de montrer comment s'organise une coopérative ouvrière, les problèmes d'autorité , de productivité et les relations sociales que cela suppose. Nous n'avions pas envisagé de démonter le montage financier ni les différentes aides reçues. Ceci explique que les sympathisants ou partenaires n'ont pas été cités puisque notre propos n'était pas là.En outre, je ne vois pas la nécessité de faire une mise au point rectifi cative car à la relecture du reportage, il ne m'apparaît, en aucune façon, que votre commune ait été montrée sous un aspect restrictif ou négatif. Veuillez croire ...
Il est quand même assez rare de voir que notre région ,en général, ou notre commune de Marquette , en particulier, soit sollicitée par Les médias Télévisuels pour que le cas ne soit cité ici... (note de l auteur)
Dernière modification le : 23/10/2006 @ 09:45
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